Où sommes-nous ? Dans un endroit où il y a des livres, des livres, des livres, beaucoup de livres. Chez quelqu’un pour qui le livre est un art de vivre et un art de rêver.
Parmi tous ces livres, il en est un très mystérieux : c’est le petit livre des grands secrets, le livre des merveilles et des enchantements, ceux que l’on découvre aux premiers pas de l’enfance… Alors, accompagnée d’une malicieuse souris, Nina va pouvoir entrer dans le royaume de féerie. Et emprunter, avec la légèreté joyeuse d'une vendoiselle, les chemins de traverse entre le réel et l’imaginaire… |
Dans un livre, les enfants visitent les images bien avant les mots. Les mots ont besoin des images pour se faire accepter et comprendre. Au théâtre, les images ont besoin que les mots les dessinent, les parlent, les imaginent. En même temps qu’être un spectacle sur l’invisible (tout ce qui, à la surface du réel, n’est pas perçu à priori), Le petit livre des grands secrets est un spectacle sur le Voir.
La scénographie « à tiroirs » ajoute beaucoup à cette idée de passage, de voyage vers cette terra incognita, champ de tous les possibles où chantent les rêves. Et comme dans un tableau de Chagall, comme dans les dessins d’enfants, le temps et la distance sont réinventés, au-delà de nos certitudes et de nos conventions d’adultes.
Nous sommes dans un livre d’images et chaque page du spectacle tournée nous approche un peu de ce monde d’émerveille, de ce royaume de féerie, faisant de chacun de nous - « petit » ou « grand » - un promeneur en poésie.
La scénographie « à tiroirs » ajoute beaucoup à cette idée de passage, de voyage vers cette terra incognita, champ de tous les possibles où chantent les rêves. Et comme dans un tableau de Chagall, comme dans les dessins d’enfants, le temps et la distance sont réinventés, au-delà de nos certitudes et de nos conventions d’adultes.
Nous sommes dans un livre d’images et chaque page du spectacle tournée nous approche un peu de ce monde d’émerveille, de ce royaume de féerie, faisant de chacun de nous - « petit » ou « grand » - un promeneur en poésie.
La bibliothèque, partie centrale du décor, sur cette photo telle qu’elle est vue par les spectateurs au début du spectacle. Elle est réalisée sur le principe de la scénographie dite « à tiroirs ».
750 livres sur l’ensemble du décor, dont 543 « fabriqués » sont dans la bibliothèque. Beaucoup sont truqués pour permettre la manipulation de marionnettes ou devenir des livres-objets manipulés. Vers le milieu du spectacle, la bibliothèque disparaît pour laisser place au royaume de féerie, où les livres sont devenus avion ou bateau parmi les gnomes et les poissons volants… La bibliothèque réapparaît à la fin du spectacle, par enchantement, bien entendu… |