Après avoir traversé comme un météore l'atmosphère méphitique de l'art négociable, après être revenu de courses lointaines dans des pays chimériques, abordant quelquefois à des rivages interdits, j'amarrai mon bateau ivre dans un port jeté au milieu des forêts, et dont les amers crevaient un ciel de cendre. J'étais sans attaches et sans repos. Au bout du quai ruisselant de brume, une fée aux cheveux ignés chantait une mer apaisée.
      Du théâtre et ses sortilèges, elle m'entrouvrit les portes. 
​      Alors, je quittai définitivement le monde de l'art négociable pour créer avec elle des happenings et des performances, principalement dans la rue. Dans le même temps, je mettais en scène Ilford, Adamov, Regnaut, Toller



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