La douleur qui se tait n'en est que plus funeste.
Racine, Andromaque, Acte III, scène III
De nos rêves exaltés, il ne reste que cendre...
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Le Centre de Créations pour la Petite Enfance Le projet fut présenté officiellement pour la première fois en 1988. Sans cesse enrichi, il sera proposé à trois maires successifs. Après l'élection du troisième, en 2001, nous revenons à la charge, plus forts de vingt années de pratique théâtrale et artistique pour la petite enfance, d'action culturelle et pédagogique incessante en faveur de l'enfance en difficulté ou en danger, de travail passionné en milieu handicapé, en sessad, en zep, dans la rue et d'une reconnaissance internationale grandissante (invitations dans nombre de festivals internationaux à l'étranger, sélection de la Fondation Asie-Europe, participation au Congrès Mondial Théâtre Éducation, etc.). Nous présentons alors un projet plus solide et plus novateur que jamais avec une équipe constituée (directeur artistique, directeur pédagogique, artistes et éducateurs), confortés du soutien de quatre adjoints au maire et de professionnels du monde de l'éducation et des arts. Que croyez-vous qu'il arriva ? Tous les maires ne sont pas des visionnaires ou des bâtisseurs, tant s'en faut. On aimerait juste qu'ils ne soient pas suffisants et vaniteux au point de dédaigner une proposition qui va bien au-delà de l'intérêt général. Le projet n'était pas inaudible. Il fut inécouté ! Le confort en politique est de ne pas déranger le sens commun. Mais qui aurait pu imaginer que des idées nouvelles et d'intérêt général apportant leur part au bien commun fussent à ce point méprisées ? Charleville serait-elle réellement (et à jamais ?) «supérieurement idiote entre les petites villes de province» ? MM |
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